RAMBALS et QU'ES AQUO MILHARSAIS

CHRONIQUE MILHARSAISE du début de l’année 2015, à partir de QUELQUES « RAMBALS », (confusions), et de quelques « QU’ES AQUO ? », (questionnements) CITOYENS.

Il s’agit d’un article qui essaye de faire émerger quelques aspects majeurs de la vie communale, à partir des préoccupations et des interrogations les plus souvent entendues et répétées dans des conversations de Milharsais en ce début d’année 2015, en divers lieux de notre Commune ou de Communes proches.

Il n’y a là, que la libre expression de leur légitime curiosité portée à l’intérêt général de leur commune. Un citoyen qui compare, qui questionne, qui veut savoir, n’est pas forcément un empêcheur de tourner en rond (un fouteur de merde, en langage commun), voir un négationniste, ni quelqu’un qui épie ou veut contredire(ce peut-être aussi quelquefois le cas), mais c’est aussi et avant tout un citoyen responsable et attentif au fonctionnement de sa communauté de vie, quelqu’un d’adulte, désireux de ne pas se faire manipuler, qui veut se faire sa propre opinion, et qui depuis longtemps, n’en est plus resté aux seules leçons de morale et de bonne conduite énoncées par l’instituteur, voir le curé ou d’autres autorités morales supposées de tutelle comme celle de leur Conseil Municipal.

Le contenu de cet article se limitera à ce que le rédacteur a entendu et compris des propos énoncés, sachant qu’il les a regroupés dans cinq domaines qui lui ont semblé les plus sensibles.

Vous n’y trouverez aucune attaque de personne, ni aucune polémique sur les décisions et les actions entreprises par les élus, administrateurs et gestionnaires de la commune, mais vous constaterez que chez de nombreux compatriotes une double demande se fait jour, celle d’une information supplémentaire et celle d’une communication plus sereine et plus précise sur certaines problématiques communales. Il semblerait que le seul énoncé formel souvent en décalage avec le temps, ne donnant aucune précisions sur les tenants et les aboutissants de l’action réalisée, ou le seul constat visuel de celle-ci, ne leur conviennent pas et ne leur suffisent pas, ce qui entraîne un malaise regrettable pour la bonne ambiance d’un vivre ensemble commun que chacun souhaite.

Il n’y va de l’intérêt de personne, et surtout pas de celui de notre commune rurale, même si elle se situe dans une ruralité profonde, mais elle est peuplée de nos jours en majorité de personnes qui s’inscrivent dans la modernité et la sociologie du 21ème siècle, de concevoir, qu’une partie de ses habitants puissent se sentir lésés et éconduits, sur l’un des principes de base de notre démocratie, à l’origine de l’acceptation du vivre ensemble et qui vient même souvent le conforter et le bonifier.

Ce principe est celui qui défini clairement le rôle et les limites des élus et des citoyens : Les élus étant légitimement responsables des décisions et des actions d’administration et de gestion locales et intercommunales. C’est une fonction qui leur est démocratiquement donnée par l’élection, mais qui, en aucune sorte, ne leur confère l’attribution d’un pouvoir supérieur, monarchique, absolu au regard de leurs administrés puisque en contrepartie de cette fonction élective, le pouvoir des citoyens est majeur et correspond à celui de contrôler cette fonction.

Ce rôle de contrôle citoyen peut rester et peut être conçu par certains comme un pouvoir de principe formel, mais il y va de la cohésion communale, de l’existence d’un état d’esprit communautaire, de cette recherche du vivre ensemble, que ce droit citoyen soit respecté, et puisse permette à tous nos compatriotes de s’approprier et de comprendre la gestion de leurs responsables.

L’élu(e) public doit avoir les capacités d’assumer cette situation, c’est à dire comme on le dit couramment, avoir les épaules suffisamment larges pour le faire. Ne pas se sentir surveillé ou épié, rester nature et humble, respecter le citoyen en ne procédant pas à la rétention de l’information, rendre des comptes chaque fois et même avant qu’on le lui demande, même s’il y a eu erreurs ou d’échecs (après tout on ne demande à personne de se prendre pour Dieu le Père, ni ne disposer d’une baguette magique !) c’est la seule attitude qui à mes yeux puisse convenir, à minima, pour éviter le « RAMBAL » communal.

L’une des meilleures maximes en la matière, pourrait être celle-ci :

« Dans la vie privée, pour être heureux vivons cachés, mais dans la vie publique, pour rendre les gens heureux, soyons au maximum transparent, ne cachons rien, surtout pas les problèmes de gouvernance. »

Les cinq thèmes essentiels qui ont provoqués les questionnements et la confusion chez nos compatriotes portent sur :

- 1 Les travaux sur les berges du Cérou, au niveau de la Saulaie

- 2 Le chantier de restauration entrepris après l’éboulement du mur du château

- 3 La réunion à Vaour sur le SPANC.

- 4 La réunion sur le SCOT.

- 5 Le contenu des prochains budgets communaux et intercommunaux.

-1 TRAVAUX SUR LES BERGES COMMUNALES.

-Qui est le donneur d’ordre de l’opération ?,

-Qu’elles sont les raisons évoquées pour décider de ces travaux ?,

-Quel est l’environnement paysager et végétal prévu pour remplacer cette coupe, et à quand sa mise en place ?,

-Quelle a été la démarche d’adjudication mise en œuvre pour l’attribution des 60 billes de peuplier résultant de cette opération sur le patrimoine public ?

-2 CHANTIER DE RESTAURATION DU MUR DU CHATEAU

-Quelle est la nature des travaux de restauration envisagés et validés et à quelles parties du site endommagé correspondent-ils?

-Quelle est la programmation prévue, des travaux de l’ensemble du chantier ?

-Quel est le niveau actuel d’engagement des différentes parties concernées par le chantier, par rapport à cette programmation ?

-Quel est la date prévue pour la réouverture au public des espaces et des cheminements, et leur mise en sécurité ?

-3 REUNION PUBLIQUE SUR LE SPANC

-Pourquoi le choix de Vaour, pour cette convocation ?

-Qui a décidé des personnes à inviter par courrier postal, ou à éviter, et sur quels critères ?

-Quel est l’intérêt de cette réunion d’information sur un service de la 4C, alors que la compétence assainissement appartient à notre Conseil Municipal, qui est donc le seul décideur en la matière ?

-Quel est la position de nos élus, gestionnaires de la 4C, sur cette réunion ? Que pensaient-ils de la réaction de leurs concitoyens communaux?

-Pourquoi parler de cette partie, le SPANC, alors que le tout, l’ASSAINISSEMENT COMMUNAL, n’a pas été défini au niveau de notre commune, en particulier dans ses modalités de mise en œuvre (secteurs, démarches, priorités, financements, obligations…), et pour quel schéma communal ? Cela semble s’apparenter au principe dont l’efficacité est bien connue de tous, celui de la charrue avant les bœufs !

- 4 REUNION SUR LE SCOT

-Qu’es aquo ! Le sigle fait peur ! Désinformation totale et complète.

-Après enquête, comme il s’agit d’une structure du devenir, et du développement territorial dans lequel notre commune est rattachée, donc une structure et une démarche d’avenir essentielle, quelles sont les positions et les actions défendues par les élus de notre commune dans le cadre du devenir qu’il lui souhaite ?

-5 DOCUMENTS BUDGETAIRES

-Attente fébrile de documents communaux et intercommunaux lisibles, (c'est-à-dire traduisant le détail des comptes et des chiffres), qui compte tenu des polémiques nationalement développées sur ce sujet, ainsi que de certaines évolutions enregistrées l’année dernière, et du fait qu’aucune indication sur les orientations prises n' ait été donnée (ca s’appelle en d’autres termes," être mis devant le fait accompli"), se transforme en attente lourde et préoccupante.

- A quelle sauce allons- nous être mangés, c'est-à-dire qu’elle va être l’évolution de la part demandée au contribuable (impôts, tarif de l’eau, tarif des services ….) et comment seront traitées et organisées les actions de financement du fonctionnement et de l'investissement de notre commune ?

Comme vous voyez, beaucoup de questions sans réponses, mais dans le cadre de l’interactivité citoyenne souhaitée par ce blog, comme pour les autres articles, n’hésitez pas à intervenir, en apportant des informations fiables et validées sur les sujets évoqués, ou en soulevant d’autres sujets qui vous ont semblé préoccupants.

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