Le Phosphore Milharsais

Les BÂTIMENTS COMUNAUIX

18 Octobre 2014 , Rédigé par BARRAU Jean-Pierre

LES BÄTIMENTS PUBLICS COMMUNAUX en 2014

Chaque commune de France est propriétaire d’un patrimoine immobilier pour

lequel elle réalise diverses dépenses,

- impôts et assurances, comme pour tout bâtiment privé,

- frais d’entretien pour le maintien en bon état de fonctionnement,

- mais également dépenses pour les travaux de remise aux normes, puisque la plupart de ces bâtiments ayant vocation à être « ouverts au public », sont soumis à des réglementations administratives contraignantes.

Par ailleurs, ces bâtiments sont nécessaires au bon fonctionnement de la vie

communale, soit parce qu’ils sont le siège de services dont la municipalité à la charge, soit parce qu’ils apportent un service utile et demandé par la population, soit parce qu’ils permettent d’avoir à couvert l’ensemble de la logistique du matériel municipal. Ils peuvent aussi être vacants, non utilisés et sans emploi pour différentes raisons.

Nous allons essayer d’évaluer ce que ce parc immobilier représente pour la Commune de Milhars, en rappelant pour chaque bâtiment concerné, l’âge de sa construction, son utilité passée et actuelle, les derniers travaux qui y ont été effectués, les divers problèmes de fonctionnement et d’investissement qu’ils posent en l’état, et enfin envisager différentes solutions pour répondre à la lourde charge qu’ils représentent ?

Nous reprendrons point par point à partir de la logique ci-dessus, chacun des 13

bâtiments existants :

l’Eglise, le Presbytère, le bâtiment Mairie-Ecole et les toilettes publiques annexées, l’ ancienne Poste, la salle Gérard BOSC, la petite salle des associations, le garage, l’entrepôt municipal, le Tinal, l’abri patrimoine, les trois bâtiments résultants de la donation Mercadier,

en essayant de faire une synthèse de leurs atouts et de leurs besoins, et de poser quelques questions sur leur devenir.

-I L’EGLISE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Le bâtiment date du XIII siècle, avec différentes modifications qui lui ont été apportées au fil du temps et des besoins. Il est actuellement utilisé au service du culte catholique avec un rassemblement hebdomadaire et mensuel, et occasionnellement pour les diverses sépultures.

Ce bâtiment, sous responsabilité municipale, est soumis au contrôle de la réglementation à respecter dans le cas de son « ouverture au public ». Si les préconisations administratives en la matière n’étaient pas traitées, les dommages éventuels deviendraient de la responsabilité du Maire. C’est avec cette contrainte là, que nous avons décidé de supprimer le vieux appareillage au gaz, transportable, qui faisait office de chauffage.

Restaurations entreprise par la municipalité ces 20 dernières années,:

-la mise hors d’eau du clocher, avec la réfection de la totalité de sa toiture,

-l’installation de chéneaux, côté toiture sud, et de grilles de protection des vitraux,

-la mise aux normes de l’électricité,

-un début de sécurisation des murs des chapelles et de l’entrée, par l’école des mines d’Albi-Carmaux, par l’enlèvement des plâtres boursouflés.

Quels sont les problèmes posés par le fonctionnement de ce bâtiment de nos jours?

-extérieurement :

*les toitures qui ont été repassées et diversement rafistolées sécurisent encore le bâtiment, mais les tuiles ayant leur durée de vie, un gros investissement est à prévoir dans le court terme pour renforcer l’étanchéité de l’édifice.

* la fonction protectrice du paratonnerre du clocher est à vérifier et à mettre aux normes.

-Intérieurement :

*les délabrements des plâtres des murs intérieurs, ainsi que celui des fresques du

chœur, imposent une rénovation dans le plus court terme, pour des raisons sécuritaires.

*le confort des personnes âgées qui participent aux offices est clairement insuffisant

compte tenu des températures qui y sont enregistrées en hiver. Une solution pour chauffer doit être rapidement trouvée et mise en œuvre.

-Du point de vue du patrimoine :

* le son des cloches, qui dans la plupart de nos villages ruraux voisins rythme la vie des habitants, doit être réentendu. L’installation d’un dispositif de fonctionnement électrique des cloches doit être envisagée.

Perspectives ?

La liste des travaux rendus nécessaires à la bonne utilisation de cet édifice public est longue et forcément très onéreuse. Ce bâtiment restant très utilisé par les familles Milharsaises, il est nécessaire de trouver des réponses à l’ensemble de ses vétustés.

II LE PRESBYTERE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Cette structure doit dater du XVII siècle environ. Elle était utilisée pour le logement du prêtre qui officiait sur notre paroisse. Dernier occupant dans les années 1960 l’abbé ALBERGE.

Suite à la désaffection qui suivit, la municipalité de l’époque décida d’un plan de rénovation des locaux, avec nouveau découpage des pièces intérieures, pour en faire deux appartements sociaux, l’un à l’étage et l’autre au rez-de-chaussée.

Le deuxième appartement du rez-de-chaussée finit d’être aménagé en 1996, après que la réalisation des menuiseries, de l’électricité, du chauffage et des sanitaires aient été terminées par la nouvelle municipalité.

La gestion et l’utilisation de ces deux appartements se sont appuyées sur le principe de servir « au renforcement de notre école », donc d’accueillir des familles jeunes avec des enfants en bas âge. Depuis 3 ans environ ces deux logements ne sont plus occupés, pour des raisons de contentieux, mais aussi de vétusté.

Quels sont les problèmes posés par le fonctionnement de ce bâtiment de nos jours.

-extérieurement le bâtiment est en très mauvais état.

La rénovation entreprise il y a une vingtaine d’années pour faire des logements sociaux portait sur l’intérieur du bâtiment, donc n’avait pas pris en compte ni le bâti, ni la toiture. Le tout est actuellement en très mauvais état, à la limite de la dangerosité, avec des façades détériorées, des linteaux de fenêtres fissurés, et une toiture sans aucune isolation donc à refaire entièrement.

-à l’intérieur de gros travaux de mises aux normes sont nécessaires dans la perspective de le rendre habitable.

Les travaux de rénovation entrepris il y a une vingtaine d’années l’avaient été au plus vite et au plus juste prix, donc sans garantie de longévité. Tout l’intérieur se retrouve hors normes pour de la location : Aucune isolation, fenêtres anciennes laissant passer le froid et le bruit, aucune ventilation, chauffage inadapté, réseau d’eau chaude défectueux par grand froid, et assainissement non-conforme…

-erreurs commises dans le cadre de la gestion passée :

*au plan financier : le petit loyer demandé aux locataires, permettait de couvrir l’annuité des emprunts contractés pour les diverses restaurations, mais aucun amortissement n’avait été prévu pour disposer d’une avance de trésorerie en cas de réparations rendues inéluctables avec le temps.

*une gestion laxiste ne nous a pas permis d’anticiper les problèmes.

Perspectives ?

Comme l’état des lieux le démontre, d’importants et onéreux travaux sont nécessaires pour la réhabilitation du bâtiment. Il y a bien sûr des subventions possibles, mais l’auto financement restant à charge de la Commune risque d’être encore très lourd. Il faut donc déterminer la priorité de l’existence et de l’utilisation de ce bâtiment dans la stratégie de développement communal choisie et agir en conséquence.

III LE TINAL

Ancienneté, utilisation, derniers travaux

Salle en voûte en pierre, ancienne dépendance du château féodal, utilisée comme cave à vin par les Barons et Marquis de Milhars, d’où son nom de « TINAL. Elle est devenue par la suite, en raison de diverses successions, cave de rangement pour différents propriétaires privés, pour être de nos jours propriété communale. Cette acquisition date de 2006, à l’issue d’un échange « patrimoine- patrimoine » entre un propriétaire privé et la Commune, laquelle lui a rétrocédé 2 cheminements et une ruine sans utilité qui se trouvaient au milieu de sa propriété.

Dans une démarche de promotion du vieux village impulsée par la Commune depuis 1995, par convention, la salle a été mise à disposition gratuitement à l’association locale de sauvegarde et de promotion des sites Milharsais, afin de lui donner plus de moyens pour ses animations.

Comme il s’agissait d’ouvrir cette salle au public, la commission de sécurité a bien sûr effectué son contrôle. La Commune a alors réalisé les aménagements et les travaux préconisés, à savoir : Nivellement du sol, mise aux normes et installation de l’électricité, installation de portes, équipement en eau potable (à l’entrée) et en extincteurs.

Quels sont les problèmes posés par l’utilisation de ce bâtiment de nos jours.

Il n’est pas question dans cet article de porter le moindre jugement sur les activités de l’association utilisatrice, mais compte tenu que la structure de la salle se retrouve aux trois quarts enterrée, et qu’une seule petite fenêtre murale la ventile sur l’un de ses côtés, la température reste tout au long de l’année assez homogène, de 15 à 18 degrés, ce qui n’est pas une mauvaise chose, mais elle reste humide, sauf peut-être entre le 14 juillet et le 15 août. Cette humidité est forcément très néfaste pour les activités d’expositions qui composaient l’essentiel des animations, car elle dégrade les documents présentés, ou tout au moins les rend peu attractifs

Notons que l’organisation d’une activité cinéma qui y était programmée chaque mois, a rencontré des difficultés du fait de la volatilité des particules provenant du sol, qui se sont avérées incompatibles avec le fonctionnement des appareils modernes.

Il semblerait par contre que son acoustique soit très intéressante et permette des concerts de qualité.

Perspectives ?

On peut bien sûr se contenter de présenter le bâti intérieur de la salle comme un témoin de notre passé moyenâgeux, mais l’utilisation de ce cadre exceptionnel pour une activité qui s’y déroulerait à l’intérieur parait plus judicieuse.

Nombreux scénarios ont été envisagés pour supprimer l’humidité, soit par le captage de l’eau de ruissellement, soit par la création de courants d’air supplémentaires de ventilation. La solution à ce problème n’a pour l’instant pas été trouvée.

Peut être que la réouverture de la série de vasistas, qui se trouve en plein cintre de la voûte, vasistas de nos jours bouchés, mais qui à l’origine devaient servir à cette ventilation en créant un courant et un renouvellement de l’air par le haut, pourrait créer l’effet désiré. Idée à creuser ?

IV LE BÂTIMENT MAIRIE - ECOLE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Ce bâtiment est un bâti typique de la troisième république, construit dans les années 1880, grâce à un financement provenant de la vente du château.

Au rez-de-chaussée, à chaque extrémités se trouvent les anciennes entrées, préau et cour de récréation de l’école des garçons d’un côté et de celle des filles de l’autre. Au milieu du bâtiment se situent les locaux de la Mairie, hall d’entrée, salle du Conseil, secrétariat, salle des archives.

A l’étage sont disposés les deux appartements des Maîtres, composé pour chacun de trois pièces et demie; les Maîtres devant être logés à l’époque par la Commune.

Quelle est l’utilisation de ce bâtiment de nos jours ?

*Pour la partie école du rez-de-chaussée, une nouvelle répartition des locaux a été faite, avec entrée unique pour les deux structures éducatives, école primaire et jardin d’enfants, chaque structure occupant l’une des deux salles de classe existantes.

*Pour ce qui est de l’étage, anciens appartements des Maîtres,

-les pièces coté école primaire, sont transformés en locaux scolaires : cantines, dortoirs… -l’autre appartement est mis en location, avec une entrée indépendante.

*Pour la partie centrale Mairie, tous les locaux sont utilisés, aux heures d’ouverture du secrétariat, des permanences et des réunions du Conseil Municipal.

Quels ont été les derniers travaux exécutés et sous quelles responsabilités ?

-Pour la partie Mairie : La Commune est la seule responsable, que ce soit pour le fonctionnement des locaux (chauffage, électricité, entretien), ou pour l’investissement. Les dépenses sont donc entièrement prises sur les impôts locaux ou les emprunts.

Les derniers travaux effectués ont consisté, à la rénovation du hall d’entrée, à la rénovation des murs intérieurs, à la mise aux normes de l’électricité, à l’installation d’une ventilation, et à rabaisser la structure du plafond.

-Pour l’appartement mis en location : Comme il s’agit d’un appartement loué, les frais de fonctionnement sont entièrement à la charge du locataire. Quant aux travaux d’investissement ils sont à la charge du propriétaire, donc de la Mairie. En 2003, une somme de 40 000 euros a été dépensée pour le rénover.

-Pour le Jardin d’enfants : les dépenses de fonctionnement (entretien, ménage, cantine, chauffage et électricité) étaient prises en charge par la Communautés de Communes, la Mairie ayant à sa charge les gros travaux avec l’aide du Conseil Général et de la CAF.

Pour l’école : La communauté de Communes à compter de 2013, absorbait chaque année un septième de la dépense de fonctionnement, la prenant entièrement à son compte à partir de 2020, et devait également prendre entièrement à sa charge les grosses réparations de structure.

Quels sont les problèmes posés par l’utilisation de ce bâtiment de nos jours.

-Ce bâtiment accueillant un nombreux public, est soumis à une réglementation stricte du point de vue de sa sécurité. A ce titre, il se doit d’être accessible aux handicapés, ce qui est loin du compte, avec ses portes étroites et ses locaux à plusieurs niveaux.

-Le bâtiment est accueillant de l’intérieur, mais la structure en est très vétuste, en particulier c’est une passoire thermique, donc un grosse consommation d’énergie pour le chauffer : fenêtres, portes, volets anciens et combles, non ou mal isolés.

-La toiture et les chenaux ont été repassés mais est à reprendre en totalité, car peu étanches.

-Ce bâtiment ayant une position centrale dans le bourg et à proximité de la Départementale 600, se devrait d’être représentatif d’une certaine image de notre Commune. Le vieux crépi de ciment qui en recouvre la façade, et les descentes plastiques le long de ses murs ne lui donne pas ce cachet historique que l’on souhaite.

-Malgré les quatre pièces dont dispose la Mairie, il n’y a toujours pas d’aménagement d’un bureau pour le Maire.

Perspectives ?.

Compte tenu de ce qui a été dit ci-dessus, il me semble qu’une rénovation d’ensemble du bâtiment doit être envisagée (accès handicapés, toiture, façade, isolation, bureau du Maire). Cette perspective nécessite un lourd travail en amont d’une décision de réalisation qui permettrait de connaître précisément les différents scénarios du coût financier de cette restauration et de l’intégration de cette dépense avec ses conséquences sur les différents budgets communaux successifs.

Un mot sur le bâtiment"toilettes publiques"mitoyen.

Leur réalisation d^te des année 1965, et leur implantation avait été à l'origine d'une tornade municipale. Depuis aucun travaux n'y a été réalisé.

Leur utilisation est tés forte du fait de leur situation en proximité de la places des marronniers, qui est le lieu de stationnement et de passage le plus fréquenté de la Commune. Leur installation ancienne et vétuste pose des problèmes d'entretien et de propreté.

Entièrement à revoir et à remplacer par une installation aux normes d'hygiène actuelles.

V LA POSTE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Bâtiment construit autour des années 1930, pour permettre à la Commune d’avoir en proximité sa poste, qui comprenait, l’espace client avec la cabine téléphonique, le bureau, et un appartement qui permettait de loger le receveur.

Vers les années 2000, sous l’action menée par la Communauté de Communes du Causse Nord Ouest, cet ensemble s’est transformé en un espace public, bureau de l’agence postale et de l’office de tourisme et un appartement privé, loué par la Commune. Donc une partie du bâtiment est ouverte au public, l’autre partie est privée.

-Les derniers travaux réalisés au bureau, l’ont été en 2014, sous la responsabilité de la nouvelle Communauté de Communes, la 4C. Ils ont consisté en la rénovation complète du local du bureau, permettant en particulier d’y intégrer des sanitaires pour le personnel, et d’en modifier l’accès, en construisant une rampe d’accès pour les personnes handicapées. La totalité de ces dépenses a été prise en charge par la C.C..

-En ce qui concerne les derniers travaux réalisés à l’appartement loué, dépenses prises en charge par la Commune, il y a eu :

* en 2006 une dépense de 10 000 euros concernant la réhabilitation des planchers et d’une partie de la toiture.

*Tout dernièrement en 2013 des travaux sur le chauffage et l’isolation : l’installation de fenêtres à double vitrage, et le remplacement de la chaudière défectueuse.

Quels sont les problèmes posés par l’utilisation de ce bâtiment de nos jours ?

Ce bâtiment ne semble pas poser de problèmes particuliers. La cohabitation entre le service public et l’appartement privé semble sereine. Les frais de fonctionnement de la partie publique sont pris normalement en charge par la C.C. Peut-être à revoir la partie rénovation de la toiture.

Perspectives ?

Veiller à la conservation du service public, mais à ce sujet l’assurance a été donnée en 2013 par le Directeur régional de la poste que la conservation des agences postales existantes le serait jusqu’en 2025, ce qui est déjà une bonne perspective.

Conserver la location de l’appartement en appartement social, avec une utilisation liée à la volonté politique municipale.

VI LA SALLE DES ASSOCIATIONS

Ancienneté, utilisation, dernier travaux.

Créée dans les années 1955-1960, elle avait à l’origine une vocation salle des jeunes.

La salle est actuellement mise à disposition gratuite, sans payer la dépense de chauffage ni d’électricité, pour les associations, ou les petits groupes privés, car elle ne peut accueillir qu’une trentaine de personnes, en vue de leur permettre d'organiser des rassemblements ou diverses animations.

Durant ces vingt dernières années d’importants travaux y ont été réalisés.

-rénovation du plafond en lambris,

-installation de radiateurs avec chauffage au fuel,

-installation d’une climatisation réversible,

-rénovation de la porte d’entrée et installation d’une sortie de secours,

-installation d’armoires de rangement,

-rénovation de la peinture des murs,

-création d’un sanitaire à proximité directe.

Faites le compte, l’investissement municipal a été très important.

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

Malgré tous les efforts qui lui ont été consacrés, la salle revêt un aspect de plus en plus insalubre et ce pour trois raisons principales :

1 La structure de son bâti étant au trois quart enterrée sur une longueur et une largeur,l’ humidité remonte par les murs, ce qui en dégrade le revêtement, lui donnant un aspect délabré.

2 Le manque de ventilation lié au fait que ses ouvertures sont peu mobiles, font que son atmosphère est chargée, « elle a une odeur comme les gens disent », elle sent !

3 Son plancher en parquet naturel, malgré les précautions prises par ses utilisateurs, s’est détérioré, il est tâché, ce qui lui donne une impression de saleté.

Perspectives ?

Ce local communal permet d’être à l’abri, on y est chauffé et même climatisé, et ce gratuitement. Cela est en soi un grand avantage qui est offert. Il est donc dommage et même regrettable que l’aspect qu’il donne ne soit pas davantage pris en compte.

VII LA SALLE Gérard BOSC

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Le bâtiment date des années 1960 et porte le nom du Maire qui l’a fait construire : Monsieur Gérard BOSC. Il fait partie de la catégorie des bâtiments récents. Il est utilisé par la Municipalité, les Associations et les personnes privées pour l’organisation de rassemblements, de manifestations ou d’animations qui nécessitent d’être à l’abri des aléas climatiques, donc de préférence en hiver. Il ne doit pas accueillir plus de 250 personnes à la fois, ce que stipule son agrément.

Son utilisation fonctionne à partir d’un calendrier de mise à disposition, qui selon un barème établi par la Municipalité, implique de l’utilisateur, soit la gratuité, soit le versement d’une location plus ou moins élevée. C’est le bâtiment communal le plus ouvert au public, de ce fait il reçoit régulièrement la visite de la commission départementale de sécurité, pour vérifier la normalité de son fonctionnement.

Durant ces vingt dernières années, de nombreux travaux y ont été réalisés, de l’ordre de 90 000 euros.

-remise aux normes de l’assainissement et mise en place d’un stockage du gaz de chauffage mieux dimensionné et mieux protégé.

-construction et aménagement d’une salle traiteur attenante.

-rénovation des peintures intérieures, du plafond, de l’électricité, du sas d’entrée, des fenêtres (double vitrage).

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

Malgré l’importance des dépenses engagées, tous les problèmes n’ont pas été réglés, en particulier les problèmes de toiture et d’isolation, qui la rendent difficile et onéreuse à chauffer. De petits groupes qui n’utilisent qu’une partie de la salle, sont obligés d’en chauffer l’ensemble du fait que son volume ne peut être réduit.

Perspectives ?

-Essayer d’améliorer le niveau énergétique du bâtiment, en essayant de profiter de la volonté nationale d’aider à la résolution de ce problème.

-Réfléchir à l’installation d’une structure mobile, comme c’est souvent le cas dans des salles de même volume, pour permettre aux petits groupes de l’utiliser en hiver.

-Maintenir les tarifs de location en fonction de la stratégie de dynamique communale choisie.

-Veiller à une utilisation maîtrisée des locaux, pour en préserver la qualité.

VIII L’ENTREPÔT et LE VESTIAIRE EMPLOYES

Ancienneté, utilisation, dernier travaux.

Ce bâtiment fait partie de la catégorie des nouveaux bâtiments puisque pour la partie hangar, fin de la construction en 2009 et pour la partie annexe fin de la construction 2013.

Sa réalisation a découlé d’un choix de politique de travaux en régie, qui demandait d’être doté d’un matériel important et donc par obligation d’un local pour le mettre à l’abri permettant ainsi à la municipalité d’être complètement autonome.

La totalité des travaux et l’achat du terrain ont nécessité une dépense de l’ordre de 95 000 euros, à savoir : 65 000 pour le hangar, 10 000 pour le local employé, 20 000 pour l’achat du terrain.

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

Ce bâtiment neuf ne pose aucun problème de fonctionnement de nos jours et semble répondre à l’ensemble des besoins pour lesquels il a été construit.

Perspectives ?

Veiller à la maintenance et si la nécessité s’en faisait sentir, rajouter une travée au garage.

IX LE PETIT GARAGE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux

Ce bâtiment a été construit dans les années 1955-1960, en même temps que la petite salle des associations qui lui est proche. Il était utilisé pour le stockage du petit matériel m municipal. Du fait de la construction de l’entrepôt qui la décongestionné, il est devenu plus fonctionnel.

Tout dernièrement sa toiture a été entièrement rénovée

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

Aucun.

Perspectives ?

Dans un environnement où tout est fait pour le plaisir des yeux, ces façades en moellons apparents dénotent. Envisager un crépi ne serait pas de trop.

X L’ABRI PATRIMOINE

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Petit bâtiment construit en 2008, dans les ruines du Foirail, avec la perspective d’un développement touristique et culturel du vieux village. Il comprend une partie sanitaire, publique, et un local de rangement.

Une aide financière conséquente nous avait été attribué pour le réaliser, par la caisse locale du Crédit Agricole, au titre de sa politique de soutien « aux initiatives locales ».

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

-l’espace rangement, même s’il s’avère utile, parait trop étriqué pour mettre à l’abrile gros du matériel utilisé sur site.

-le maintien d’un sanitaire propre, du fait de sa grande fréquentation en période estivale, pose souvent des problèmes.

Perspectives ?

-répondre aux besoins de surveillance et d’entretien en période touristique.

Etudier la possibilité d’agrandir l’espace de rangement.

XIII LES TROIS BÂTIMENTS MERCADIER

Ancienneté, utilisation, derniers travaux.

Il s’agit de 3 bâtiments provenant d’une donation avec usufruit datant de 1995. Ils sont situés dans le vieux village, aux abords du château, la maison daterait même du XVII siècle.

Ils font partie du patrimoine bâti moyenâgeux encore existant.

La maison était encore habitée par ses propriétaires il y a une dizaine d’années. La Commune, comme le prévoyait la donation, a investi pour remettre l’ensemble des toitures en l’état, le bâti est donc préservé puisque hors d’eau. Elle a aussi investi pour l’habitabilité de la maison, en créant des toilettes ;

Quels sont les problèmes posés par son utilisation de nos jours ?

Aucun puisque les locaux sont fermés et vacants, donc inutilisés.

Perspectives ?

L'intégration de cet ensemble bâti dans une perspective de développement communal est à réfléchir et à décider.

CONCLUSION

Cet article permet de constater que notre patrimoine bâti communal est très important, 10 bâtiments anciens et seulement 3 bâtiments récents.

On voit aussi que durant ces 20 dernières années, l’ensemble de ce patrimoine a fait l’objet d’une grande attention, y compris financière, de la part de ses gestionnaires(il a coûté cher à la commune), à la fois pour le renouveler, le préserver et lui donner la meilleure fonctionnalité possible.

Sans chercher à porter de jugements ni à faire des comparaisons, force est de constater l’importance mais aussi la difficulté stratégique et financière de ce dossier.

Il faut donc le regarder,

-comme partie prenante et cohérente d’une vision de la Commune,

-comme ayant un rôle, un intérêt et une utilité primordiale dans la mise en place et le fonctionnement d’un projet communal souhaité avec ses priorités définies,

-mais aussi comme très contraignant budgétairement pour ses gestionnaires, pour en assurer l’existence et un fonctionnement réglementaire.

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